Le jour du troisième anniversaire de la guerre d'agression à grande échelle menée par la Russie en Ukraine, les Etats-Unis ont voté – avec la Russie, la Chine et d'autres Etats – en faveur d'une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU appelant à mettre une fin rapide à la guerre, mais qui ne qualifiait pas la Russie d'agresseur. Les Etats européens se sont abstenus. A l'Assemblée générale en revanche, une majorité des pays ont condamné l'agression. Les commentateurs évoquent un tournant.
Le président français, Emmanuel Macron, s'est rendu lundi à Washington pour évoquer avec son homologue américain, Donald Trump, la situation en Ukraine. Macron s'était proposé de dissuader Trump de maintenir son cap prorusse et a taché d'appuyer la légitimité de l'Europe à participer aux négociations de paix. La presse fait le bilan.
A l'issue des législatives de dimanche, le président de la CDU, Friedrich Merz, devrait mener des discussions avec le SPD. Ensemble, les deux partis disposent d'une majorité au nouveau Bundestag. Les médias européens soulignent quelles seraient les implications d'une telle coalition pour le rôle l'Allemagne sur le continent.
Ce lundi marque le troisième anniversaire du lancement de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie. A cette occasion, les hauts représentants de l'UE, ainsi que plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement occidentaux se sont rendus à Kyiv. Ils se sont entretenus avec le président Zelensky de la réponse à donner au revirement de la politique étrangère américaine sous Trump, et aux moyens de soutenir l'Ukraine face à l'avancée des troupes russes.
Dimanche, les Allemands sont appelés à renouveler le Bundestag dans le cadre d'élections législatives anticipées. Les derniers sondages créditent les chrétiens-démocrates (CDU/CSU) d'environ 30 pour cent d'intentions de vote, suivis des populistes de droite de l'AfD (20+), des sociaux-démocrates sortants du SPD (15) et des Verts (13 à 14). Sont susceptibles d'être représentés au Bundestag le parti de gauche Die Linke (6 à 8), l'Alliance Sahra Wagenknecht (4 à 5), et le parti libéral FDP (4 à 5). Quels sont les enjeux de ce scrutin, pour l'Allemagne et pour l'Europe ?
Le président français Emmanuel Macron se rendra lundi à Washington pour discuter du dossier ukrainien avec le président américain Donald Trump. En amont de la rencontre, Macron a déclaré qu'il souhaitait convaincre Trump de coopérer plus étroitement avec l'Europe pour trouver une solution de paix en Ukraine, mais aussi de ne pas se laisser duper par le chef du Kremlin, Vladimir Poutine. La presse européenne tente de sonder les enjeux de la rencontre.
Le président américain, Donald Trump, a lancé une violente attaque verbale contre son homologue ukrainien, qu'il met sous pression. Trump a intimé à Volodymyr Zelensky, qualifié de 'dictateur sans élections', de revoir rapidement ses conditions pour une fin de la guerre s'il ne veut pas 'se retrouver sans pays'. Les attaques de Trump surviennent après l'appel téléphonique avec Poutine et la rencontre à Riyad des ministres russe et américain des Affaires étrangères. La presse européenne condamne majoritairement les déclarations de Trump, tant sur le fond que sur la forme.
Lors d'un sommet sur l'Ukraine lundi à Paris, les dirigeants de sept pays de l'UE, du Royaume-Uni, mais aussi de l'UE et de l'OTAN, s'étaient proposés de définir une position européenne sur la résolution du conflit avant la rencontre russo-américaine à Riyad. Depuis, la question d'une force d'interposition européenne est au cœur des discussions. Les commentateurs analysent la situation et le message que ce sommet envoie au monde.
L'Europe débat à nouveau de la nécessité d'accroître ses dépenses de défense, face aux menaces russes et à la perspective de la fin du soutien américain. Pour relever le défi, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, envisage d'assouplir les règles budgétaires européennes. Le Danemark vient d'annoncer qu'il portera ses dépenses militaires à plus de trois pour cent du PIB. Des résolutions que saluent la plupart des commentateurs.
Lors d'une rencontre à Riyad, les ministres des Affaires étrangères russe et américain ont posé les premiers jalons d'un rapprochement entre leurs deux pays : volonté de nommer des ambassadeurs respectifs, préparation d'une rencontre entre les présidents Trump et Poutine. Les négociateurs auront pour mission d'œuvrer à la fin de la guerre en Ukraine, mais aussi à une coopération économique. La presse européenne en tire des enseignements.