Lors de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars, femmes et hommes du monde entier descendent dans la rue pour manifester contre les discriminations, les violences et l'oppression. La presse européenne marque un temps d'arrêt, et observe aussi une certaine nostalgie du passé.

En Roumanie, six personnes soupçonnées d'avoir collaboré avec la Russie ont été arrêtées. Auparavant, l'attaché militaire russe et son adjoint avaient été expulsés du pays. Selon un rapport du renseignement italien, la Russie aurait soutenu le candidat d'extrême droite à la présidentielle, Călin Georgescu, par le bais d'actes hybrides. Pour sa part, le renseignement extérieur russe (SVR) accuse les dirigeants de l'UE de piloter l'action engagée contre Georgescu.

Les tractations entre CDU/CSU et SPD ont abouti à un consensus sur la contraction de nouveaux crédits de plusieurs milliards. Les deux partis entendent renoncer à la règle d'austérité ancrée dans la Constitution pour ouvrir la voie à des dépenses de défense non-plafonnées. Un fonds spécial de 500 milliards d'euros destinés aux infrastructures est également prévu. Pour obtenir la majorité des deux-tiers requise pour modifier la Constitution, le Bundestag, dans son ancienne configuration, entend procéder au vote dès la semaine prochaine.

Mardi, le président américain Donald Trump a présenté au Congrès ses objectifs et sa politique. Il a attaqué son discours en disant : "En 43 jours, nous avons fait davantage que la plupart des gouvernements en quatre ou huit ans- et ce n'est que le début". Ce n'est que vers la fin de son intervention de 100 minutes qu'il a brièvement abordé le sujet de l'Ukraine. Les conclusions des médias européens

La perspective de nouvelles élections anticipées se précise au Portugal. Il est reproché au Premier ministre, Luís Montenegro, d'être impliqué dans un conflit d'intérêt. Sa famille se serait enrichie par le biais d'un cabinet de conseil détenu par ses enfants et sa femme. Il entend se soumettre à un vote de confiance au Parlement, dans lequel son gouvernement PSD ne dispose pas de la majorité. Les chroniqueur se demandent si un nouveau scrutin anticipé peut être bénéfique au pays.

Suite à la grande mobilisation sociale à l'occasion du deuxième anniversaire de l'accident ferroviaire de Tempi, le Parlement grec a institué mardi une commission chargée d'enquêter sur la tentative présumée de dissimuler les responsabilités politiques. Quatre partis d'opposition ont par ailleurs déposé une motion de censure contre le Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis. Le vote aura lieu vendredi.

Dans l'optique d'augmenter significativement la capacité de défense de l'UE, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a dévoilé mardi son "plan de réarmement de l'Europe", qui devrait permettre aux Etats membres de consacrer jusqu'à 800 milliards d'euros à leur défense. La proposition prévoit un assouplissement de la règle budgétaire et des incitations au crédit pour des investissements dans la défense. Les éditorialistes débattent de la valeur de l'initiative.

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a mis ses menaces à exécution et imposé des droits de douane de 25 pour cent aux Etats frontaliers, Canada et Mexique. Les droits de douane sur l'importation de marchandises chinoises ont pour leur part été majorés de 10 pour cent. Des mesures similaires devraient être adoptées pour d'autres pays à partir d'avril, a réaffirmé Trump, mardi, lors de son discours devant le Congrès. La presse européenne fait le point.

Donald Trump a suspendu mardi l'aide militaire accordée à l'Ukraine et annoncé un peu plus tard, lors de son discours devant le Congrès, que le président ukrainien avait changé d'avis. Zelensky avait auparavant publié un communiqué sur X, soulignant la volonté de paix de l'Ukraine, remerciant les Etats-Unis pour leur aide et se disant prêt à signer l'accord sur les minerais qui avait capoté vendredi.

Le tournant majeur impulsé par la politique étrangère du nouveau président américain, Donald Trump, balaie les certitudes établies et impose la recherche de nouvelles stratégies. Des coalitions et des approches inédites se dessinent, en Europe et dans le monde. Les médias européens s'interrogent sur la redéfinition de la politique étrangère européenne.

Vendredi dernier, le bureau Ovale a été le théâtre d'une escalade verbale entre le président américain Trump et son homologue ukrainien Zelensky, devant les caméras, à propos de la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine. Trump et le vice-président Vance ont exigé de Zelensky qu'il consente à davantage de concessions en vue d'arriver à un accord et qu'il fasse preuve de plus de gratitude pour le soutien américain. Zelensky a insisté sur le fait que c'est la Russie qui n'a pas tenu ses engagements passés. Les commentateurs font état d'une rupture.

Après plusieurs cycles de négociations infructueuses, une coalition tripartite a prêté serment – pour la première fois dans l'histoire de l'Autriche. Le nouveau gouvernement, qui rassemble conservateurs, socialistes et libéraux, aura pour chancelier le conservateur Christian Stocker (ÖVP) et pour vice-chancelier le social-démocrate Andreas Babler (SPÖ). La présidente du parti libéral Neos, Beate Meinl-Reisinger, devient ministre des Affaires étrangères. Les éditorialistes doutent de la pérennité de cette coalition.

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