A Budapest, l'heure de vérité sonnera samedi. Le gouvernement Orbán avait modifié la Constitution afin d'avoir une base juridique lui permettant d'invoquer la "protection de l'enfance" pour interdire les marches des fiertés. Mais le maire de la capitale, Gergely Karácsony, entend les choses d'une autre oreille. Il a requalifié le défilé de "fête de la liberté" de la ville, ne relevant à ce titre pas du droit de rassemblement. De nombreux participants sont attendus de l'étranger.

Zohran Mamdani a remporté la primaire démocrate pour les élections municipales à New York. Il est donc probable qu'il soit élu maire de la plus grande ville des Etats-Unis en novembre. Jeune politique progressiste, pratiquement inconnu au début de la campagne, il se qualifie de socialiste et revendique des loyers abordables et la gratuité des transports publics.

Il est ressorti d'une étude menée au Danemark par le centre d'analyse Vive que 28 pour cent des enseignants du secondaire et 19 pour cent des enseignants du primaire ont déjà été tentés d'éviter de traiter dans leurs cours un certain nombre de sujets controversés. Tout particulièrement ceux liés à l'islam. Inquiétude des éditorialistes.

En Allemagne, la Cour administrative fédérale a invalidé l'interdiction du magazine d'extrême droite Compact. Si beaucoup des contenus diffusés, notamment la qualification des migrants comme 'citoyens de seconde classe', ont été jugés attentatoires à la dignité humaine et à la démocratie, ces entorses ne seraient toutefois pas, dans leur ensemble, caractéristiques du magazine. Le président de la Cour, Ingo Kraft, a fait valoir que la Constitution garantissait la liberté d'opinion et la liberté de la presse, y compris pour les ennemis de la liberté.

Il semblerait qu'Israël et l'Iran respectent depuis mardi un cessez-le-feu annoncé par Donald Trump. Auparavant, les bombardements avaient fait rage pendant des jours et le président américain n'avait pas ménagé dans ses critiques les dirigeants des deux pays. La presse européenne commente la démonstration de force de Washington, ses effets possibles et les prochaines étapes envisageables.

Le nouveau gouvernement roumain, pro-européen, a été confirmé lundi par le Parlement. Lors de son discours d'investiture, le Premier ministre, Ilie Bolojan, a préparé son pays à une forte politique d'austérité : la Roumanie a le déficit public le plus élevé de tous les Etats de l'UE. Bolojan entend réduire le nombre de fonctionnaires, plafonner les salaires dans la fonction publique et supprimer les privilèges. Dans le même temps, davantage de fonds doivent être alloués à la santé et à l'éducation.

Le nombre de réfugiés qui traversent la Méditerranée depuis la Libye pour rejoindre la Crète, et de là l'Europe, a explosé ces dernières semaines. Athènes entend désormais déployer ses forces navales au large des côtes libyennes à titre dissuasif. Le Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, a indiqué ne pas vouloir laisser les passeurs déterminer qui peut entrer en Grèce. La question divise la presse du pays.

La Cour Suprême tchèque a infirmé un acquittement de l'ancien Premier ministre Andrej Babiš, qui était visé par des accusations de fraude aux subventions. Le Tribunal de la ville de Prague va maintenant devoir dire si Babiš a frauduleusement perçu des fonds européens en tant qu'entrepreneur. Selon Babiš, ces accusations sont politiquement motivées. Les commentateurs s'interrogent surtout sur les répercussions du verdict sur les élections, dont l'échéance approche.

Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'OTAN se réunissent ce mardi à La Haye, aux Pays-Bas. La principale décision qui devrait y être prise : l'engagement des membres de l'alliance à allouer 5 pour cent de leur PIB à la défense - 3,5 pour les armes et les soldats, 1,5 pour les infrastructures cruciales pour le secteur militaire. La presse européenne s'interroge sur les signaux que pourrait émettre ce sommet.

Après avoir reçu le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghtchi, lundi au Kremlin, le président russe Vladimir Poutine a condamné le bombardement américain d'installations nucléaires en Iran, qualifié d'"agression non-provoquée". Il a assuré son soutien à Téhéran, sans préciser au juste ce qu'il entendait par là. Les commentateurs s'interrogent sur la vigueur du lien qui unit encore les deux pays.

Les membres présumés d'un groupe terroriste d'extrême droite ont été arrêtés au Portugal. Ils sont notamment soupçonnés d'avoir voulu fomenter un attentat contre le Parlement portugais. L'un d'entre eux serait du reste un officier de la police de Lisbonne. Cet épisode est le point culminant d'une série d'événements liés à la violence d'extrême droite au Portugal. La presse du pays appelle la classe politique à prendre enfin le problème à bras-le-corps.

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