Au Japon, Sanae Takaichi, 64 ans, a été élue cheffe du gouvernement. Première femme à occuper cette fonction, la présidente du Parti libéral-démocrate (PLD), qui défend des opinions très conservatrices et nationalistes, a obtenu mardi la majorité des voix à la chambre basse, grâce à une alliance avec la formation d'opposition JIP (centre-droit). Les commentateurs s'interrogent sur un possible changement.
Donald Trump entend rencontrer Vladimir Poutine à Budapest. Si les ministres des Affaires étrangères américain et russe, Marco Rubio et Sergueï Lavrov, se sont entretenus lundi par téléphone, il n'est pas certain qu'ils se rencontreront personnellement lors d'une réunion préparatoire. Selon la chaine d'information américaine CNN, les différends seraient trop importants. Moscou a indiqué que la tenue d'un sommet n'avait pas encore été convenue. Quelles attentes la presse européenne place-t-elle dans le sommet de Budapest – si celui-ci a bien lieu.
Des malfaiteurs toujours non identifiés ont volé dimanche au Louvre des bijoux d'une valeur inestimable. Les voleurs avaient réussi à accéder au musée à l'aide d'une nacelle pour dérober plusieurs pièces de la collection Napoléon en l'espace de quelques minutes. Pour les commentateurs, ce cambriolage en dit long sur la situation de la France.
Un changement de cap pourrait se profiler à Chypre-Nord : le leader de l'opposition, le social-démocrate Tufan Erhürman (CTP), a remporté l'élection présidentielle. Il s'était clairement opposé dans la campagne à Ersin Tatar, un proche du chef d'Etat turc Tayyip Erdoğan, et le président sortant de la république non reconnue internationalement. Erhürman entend relancer les négociations sur la question chypriote et se dit favorable à un rapprochement avec l'UE.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a rencontré son homologue américain, vendredi, à la Maison-Blanche, n'a pas obtenu d'engagement pour la livraison de missiles longue portée Tomahawk, précédemment évoquée par Washington. La veille, le président américain s'était entendu par téléphone avec le dirigeant russe, Vladimir Poutine, sur la tenue d'une rencontre bilatérale à Budapest. Les médias tentent de comprendre cette nouvelle volte-face.
Israël et le Hamas se sont mutuellement accusés d'avoir rompu le cessez-le-feu. Des attaques et des morts sont à déplorer dans les deux camps. Dimanche soir, Tsahal a déclaré vouloir mettre fin aux combats tout en annonçant être prêt à riposter en cas d'autres violations de la trêve. Alors que certains auteurs se montrent pessimistes, pour d'autres, les combats de ce week-end sont un bon signe.
Près de sept millions de personnes sont descendues dans les rues de plus de 800 villes américaines, samedi, pour exprimer leur opposition à Donald Trump, qu'elles taxent d'autoritarisme. Ces manifestions, suivant le mot d'ordre "No Kings", sont restées globalement pacifiques. Les commentateurs se penchent sur les causes de la mobilisation et sur ses potentielles conséquences.
Face à la menace russe, l'UE veut accroître sa sécurité : la Commission a présenté un plan détaillé censé coordonner les actions entre les Etats membres, comme la défense antiaérienne et antidrone, et la mobilité militaire. Le processus se déroulera en étroite coopération avec l'OTAN, a indiqué la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. Les avis de la presse européenne sont contrastés.
Après que la marine américaine a déjà attaqué dans les Caraïbes plusieurs embarcations censées transporter des stupéfiants, Trump annonce vouloir combattre les narcotrafiquants via des opérations terrestres ; il a aussi autorisé des actions de la CIA au Venezuela. Tandis que les Etats-Unis renforcent leur présence militaire dans la région, le Venezuela se tourne vers le Conseil de sécurité de l'ONU. Pour les médias européens, la véritable cible de l'opération américaine est le régime de Maduro.
Le chef du gouvernement français, Sébastien Lecornu, a suspendu jusqu'à janvier 2028 le relèvement contesté de 62 à 64 ans de l'âge de départ à la retraite. Il espère ainsi créer la confiance nécessaire pour mettre au point de nouvelles solutions, a-t-il déclaré mardi. Pour le PS, parti d'opposition qui avait réclamé ce gel, cette décision est une "victoire". En 2023, la réforme prévue avait déclenché un grand mouvement de contestation dans tout le pays.











