En amont du sommet qui doit réunir Donald Trump et Vladimir Poutine vendredi en Alaska, plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement européens ont discuté mercredi par visioconférence avec le président américain, afin de définir les modalités clés de possibles négociations de paix - notamment l'instauration d'un cessez-le-feu suivant l'actuelle ligne de front, et des garanties de sécurité pour l'Ukraine. Les médias débattent des perspectives de réussite de l'initiative.
Un foyer de contagion de peste porcine africaine (PPA) suscite l'émoi dans le sud-est de l'Estonie - sur les réseaux sociaux comme sur place, dans les localités à proximité de la ferme concernée, qui abrite 6 700 bêtes. Après plusieurs jours d'incertitude, qui ont donné lieu aux spéculations les plus folles, la présence de la maladie a été confirmée. Les autorités ont décidé d'abattre le cheptel contaminé. Un second foyer de contamination a depuis été détecté.
Avant le sommet sur la guerre en Ukraine, qui doit réunir le président américain, Donald Trump, et son homologue russe, Vladimir Poutine, en Alaska, le chancelier allemand, Friedrich Merz, a convié les chefs d'Etat et de gouvernement européens à un sommet virtuel. Ces Etats – parmi lesquels figure aussi l'Ukraine – entendent se concerter pour communiquer ensuite leurs positions à Washington. Les éditorialistes analysent les motivations des participants.
Donald Trump a mis sous tutelle la police de la capitale américaine et ordonné le déploiement de la Garde nationale dans la ville. Les raisons invoquées par le président américain : d'une part le nombre de sans-abri, de l'autre la criminalité – pourtant en baisse, selon les autorités locales. Trump avait déjà déployé la Garde nationale il y a quelques semaines à Los Angeles pour mater les manifestations contre sa politique migratoire.
Une nouvelle loi du gouvernement conservateur portugais prévoyait de durcir les conditions du regroupement familial et de l'obtention de la nationalité pour les immigrés. L'exécutif comptait faire adopter cette loi avec les voix du parti d'extrême droite Chega. Saisie par le président du pays, Marcelo Rebelo de Sousa, la Cour constitutionnelle a cependant invalidé le projet.
A Gaza, l'armée israélienne a tué cinq journalistes de la chaîne Al Jazeera, dont le correspondant Anas Al-Sharif, 28 ans. Dans son communiqué, Tsahal a qualifié Al-Sharif de "terroriste se faisant passer pour un journaliste de la chaîne Al Jazeera". Pour les chroniqueurs, l'élimination de journalistes marque le franchissement d'une énième ligne rouge dans la guerre à Gaza.
Les dirigeants arménien et azerbaïdjanais, Nikol Pachinian et Ilham Aliev, ont signé samedi à Washington un accord de paix négocié sous l'égide des Etats-Unis. Selon le président américain, Donald Trump, les deux parties se sont engagées à mettre définitivement fin aux combats, à engager des relations commerciales et diplomatiques, à ouvrir des liaisons routières, et à respecter mutuellement leur souveraineté et leur intégrité territoriale. Une opportunité pour la région ?
Des reportages ont suscité une polémique en Pologne sur l'affectation de subventions européennes dans le cadre du Plan national de relance (KPO). Dans l'hôtellerie et la restauration, des fonds ont par exemple été alloués à l'achat de yachts, de saunas ou de solariums. Pour les critiques, il s'agit d'un abus du plan de relance, visant à renforcer l'économie post-Covid. Jusqu'à présent, la sollicitation des fonds du KPO a été considérée comme la plus grande réussite de la coalition gouvernementale de Tusk.
Le cabinet de sécurité israélien a approuvé le plan de Nétanyahou visant à conquérir la ville de Gaza et à étendre les opérations sur la bande de Gaza. L'objectif n'est pas d'occuper Gaza, a déclaré le Premier ministre. La région doit être démilitarisée et placée sous une administration civile non israélienne. Les critiques fusent dans la presse européenne.
Un gigantesque pont suspendu doit relier la Sicile à la péninsule italienne à partir de 2032. C'est ce que prévoit un projet approuvé la semaine dernière par un comité interministériel. L'ouvrage, dont les coûts sont budgétés à 13,5 milliards d'euros, serait le plus grand pont suspendu du monde, avec une portée de 3 300 mètres, et devrait être en mesure de résister à des séismes de grande magnitude (un tremblement de terre avait détruit Messine en 1908). Les chroniqueurs critiquent le projet.
Le président américain, Donald Trump, et son homologue russe, Vladimir Poutine, semblent envisager très prochainement des pourparlers sur la fin de la guerre en Ukraine. La rencontre pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine. Poutine a rejeté la participation du chef d'Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky. Les commentateurs entrevoient de multiples obstacles, mais décèlent aussi une certaine dynamique.
Les nouveaux droits de douane américains sur les importations d'environ 70 Etats sont entrés en vigueur jeudi. La Suisse est particulièrement affectée, avec des tarifs douaniers de 39 pour cent. L'actuelle présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, a effectué une visite éclair à Washington pour tenter d'obtenir un accord moins défavorable à l'économie suisse, fortement tributaire des exportations – en vain. La presse du pays tente de panser ses plaies.