La Nouvelle-Calédonie, territoire français d'Océanie, a été le théâtre d'émeutes, qui ont occasionné incendies et pillages, et fait plusieurs morts. A l'origine de cet embrasement, un projet de réforme constitutionnelle qui prévoit d'ouvrir le vote aux élections locales à tous les citoyens résidant sur place depuis au moins dix ans. Ce projet fait craindre à la population autochtone kanak une perte d'influence politique.
Après la victoire du parti ultraconservateur VMRO-DPMNE aux élections législatives et présidentielle en Macédoine du Nord, la nouvelle présidente, Gordana Silianovska-Davkova, a ravivé la querelle sur le nom du pays. Lors de sa prestation de serment, elle a refusé la dénomination officielle "Macédoine du Nord", conformément à l'accord passé avec la Grèce, et utilisé l'ancien nom de "Macédoine". Les chroniqueurs appellent les pays de la région à privilégier la raison.
Le parti d'extrême droite suédois SD entretient une multitude de comptes anonymes sur les réseaux sociaux pour attiser la colère contre le gouvernement et contre ses rivaux, d'après une enquête de la chaîne TV4. Dans le cadre de l'accord de Tidö, conclu entre les partis de droite, SD s'était pourtant engagé à tolérer un gouvernement minoritaire.
La cour d'appel administrative du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie a elle aussi qualifié le parti AfD de "groupe suspecté d'être d'extrême droite", confirmant ainsi un jugement rendu en première instance. Cette décision autorise les renseignements à continuer de surveiller les activités de l'AfD sur le territoire allemand. Si l'arrêt n'est pas encore définitif, il fait de nouveau éclore un débat sur l'interdiction du parti.
Lors de l'édition 2024 du concours Eurovision de la chanson, les manifestations dénonçant la participation d'Israël ont relégué au second plan les prestations artistiques à proprement parler. La contestation s'est faite entendre sur scène, dans le public et devant la salle accueillant l'évènement. L'Union européenne de radio-télévision (UER) avait pourtant répété que les "contenus politiques" étaient interdits à l'Eurovision.
Le parti socialiste catalan (PSC) a remporté les élections régionales dans la généralité, tandis que les partis séparatistes ont perdu la majorité absolue : l'ERC, au pouvoir jusque-là, ne s'est classé qu'à la troisième place, derrière le parti Junts de Carles Puigdemonts. Les commentateurs analysent le scrutin, et se demandent si le chef de file du PSC, Salvador Illa, devrait gouverner avec les séparatistes - comme Pedro Sánchez l'a fait au niveau national.
Alors qu'il vient juste d'entamer son cinquième mandat présidentiel, Vladimir Poutine a démis de ses fonctions le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, et nommé à ce poste Andreï Belooussov, jusqu'alors premier vice-Président. Les éditorialistes expliquent pourquoi, en pleine guerre contre l'Ukraine, le Kremlin confie son armée à un économiste de formation.
Le Parlement roumain a approuvé une loi prévoyant d'exonérer de peine les individus s'étant rendus coupables de fraude fiscale allant jusqu'à un million d'euros - contre 100 000 jusqu'à présent-, à condition que ceux-ci remboursent le montant dû en moins d'un mois. Par ailleurs, aucune enquête ne devrait être ouverte contre les complices de ces fraudes et les conditions dans lesquelles celles-ci ont été effectuées. Les médias du pays pointent une négligence néfaste.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, la Russie a lancé une offensive en zone frontalière, près de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine. Près de 4 000 personnes ont été évacuées. A Kyiv, on estime qu'il pourrait s'agir d'une tactique de diversion visant à détourner les troupes ukrainiennes du front actuel, situé plus à l'est. Les médias se penchent sur la question du sens et des implications de cette offensive.
Dans près d'un mois, 350 millions d'Européennes et d'Européens, issus de 27 pays, seront appelés à se rendre aux urnes pour renouveler le Parlement européen. Compte tenu du virage à droite attendu et des immenses défis qui attendent l'Europe, notamment en matière de sécurité et de protection du climat, la presse se demande si les institutions européennes seront à la hauteur du défi.
La Russie a fêté le 79e anniversaire de sa victoire sur l'Allemagne nazie avec son traditionnel défilé militaire du 9-Mai. Vladimir Poutine et sa machine de propagande n'ont pas hésité à établir une analogie entre le combat passé contre Hitler et la guerre actuelle menée par la Russie en Ukraine. Un parallèle qui a fait bondir les éditorialistes.