A Kiev, des personnes ayant trouvé refuge dans la cave d'une école pour se mettre à l'abri des attaques de missiles. (© picture alliance/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

  Guerre russe contre l'Ukraine

  60 Débats

L'Ukraine a célébré dimanche le 34e anniversaire de sa libération du joug soviétique. Les cérémonies ont eu lieu alors que Moscou mène une guerre pour tenter de ramener le pays sous sa coupe. Les commentateurs rappellent les grands jalons de l'émancipation d'un pays aujourd'hui obligé de se battre pour défendre sa souveraineté comme aucun autre pays européen n'est amené à le faire.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait savoir que la proposition d'une intervention pour la paix par le déploiement de troupes européennes en Ukraine était "absolument inacceptable" pour Moscou. Il a en outre jugé prématuré une rencontre au sommet entre les présidents russe et ukrainien. L'armée russe a intensifié ses attaques aériennes sur des villes ukrainiennes. Dans ces conditions, la presse européenne voit mal quelle pourrait être la marge de manœuvre d'éventuelles négociations de paix.

Si les chefs d'Etat et de gouvernement de cinq pays européens étaient présents au sommet sur l'Ukraine, lundi à Washington, aucun d'entre eux ne venait d'Europe de l'Est. Les médias de cette partie du continent se demandent pourquoi leur engagement aux côtés de l'Ukraine et leur proximité géographique des hostilités pèsent si peu dans la balance.

Alors que les efforts visant à parvenir à la paix en Ukraine ont été ravivés au niveau diplomatique par les sommets d'Anchorage et de Washington, les garanties de sécurité que l'Occident entend apporter au pays sont au cœur des discussions. Les médias européens se demandent quelles en seront les modalités, et si elles suffiront à dissuader durablement la Russie d'attaquer l'Ukraine.

Suite au sommet en Alaska, une rencontre a été organisée à la Maison-Blanche, lundi, entre le président Zelensky et de hauts-responsables politiques : cinq chefs d'Etat et de gouvernement de pays d'Europe ainsi que les dirigeants de l'UE et de l'OTAN se sont brièvement joints aux efforts de Trump pour se rapprocher d'une solution. Après avoir passé un appel à son homologue russe, Trump a fait savoir qu'une rencontre entre Poutine et Zelensky était en préparation. L'annonce trouve un écho mitigé dans la presse.

Après la rencontre entre Trump et Poutine en Alaska, c'est au tour du président ukrainien Volodymyr Zelensky d'échanger avec le président américain Donald Trump sur l'avenir de l'Ukraine. Zelensky sera accompagné de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ainsi que de plusieurs chefs d'Etats et de gouvernements européens. Les commentateurs s'interrogent sur ce que l'Europe doit faire pour se faire entendre de la Maison-Blanche et du Kremlin.

A l'issue de leur rencontre vendredi en Alaska, le président américain Donald Trump et le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, se sont félicités du bon climat de travail et du caractère constructif des échanges. Aucun résultat concret n'a été annoncé. La presse européenne dresse le bilan.

L'opinion publique mondiale attend avec appréhension le sommet prévue entre le président américain, Donald Trump, avec son homologue russe, Vladimir Poutine en Alaska ce vendredi. Il s'agit de la première rencontre entre un président américain en exercice et Poutine depuis 2021. Les deux dirigeants entendent discuter des moyens de mettre fin à la guerre en Ukraine. Les éditorialistes oscillent entre espoir et inquiétude.

En amont du sommet qui doit réunir Donald Trump et Vladimir Poutine vendredi en Alaska, plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement européens ont discuté mercredi par visioconférence avec le président américain, afin de définir les modalités clés de possibles négociations de paix - notamment l'instauration d'un cessez-le-feu suivant l'actuelle ligne de front, et des garanties de sécurité pour l'Ukraine. Les médias débattent des perspectives de réussite de l'initiative.

Avant le sommet sur la guerre en Ukraine, qui doit réunir le président américain, Donald Trump, et son homologue russe, Vladimir Poutine, en Alaska, le chancelier allemand, Friedrich Merz, a convié les chefs d'Etat et de gouvernement européens à un sommet virtuel. Ces Etats – parmi lesquels figure aussi l'Ukraine – entendent se concerter pour communiquer ensuite leurs positions à Washington. Les éditorialistes analysent les motivations des participants.

A l'issue d'une joute verbale avec l'ex-président russe Dmitri Medvedev, le président américain, Donald Trump, a annoncé vouloir déployer deux sous-marins nucléaires américains dans des régions "adéquates". Les détails de cette manœuvre restent confidentiels. Medvedev avait critiqué l'ultimatum des Etats-Unis exigeant la fin de la guerre, le qualifiant de menace et de pas en direction de la guerre – ce que Trump avait à son tour qualifié d'"insensé". La presse européenne tente de faire le point sur la situation.

Le président américain, Donald Trump, a fortement réduit le délai de l'ultimatum adressé à Moscou, qui exige la fin des hostilités contre l'Ukraine. Au lieu des 50 jours qu'il avait initialement fixés à partir de la mi-juillet, il entend désormais ne laisser au président russe, Vladimir Poutine, que 10 jours pour conclure un cessez-le-feu. Passé ce délai, Washington menace d'infliger des droits de douane pouvant atteindre 100 pour cent aux partenaires commerciaux de la Russie. Les chroniqueurs débattent des conséquences possibles de cette annonce.

Les délégations de Moscou et de Kyiv se sont rencontrées mercredi pour un troisième cycle de négociations à Istanbul, et se sont entendues sur un nouvel échange de prisonniers. Les commentaires de la presse européenne montrent combien les positions semblent enlisées et, pour l'heure, inconciliables, sur la question d'un potentiel cessez-le-feu.

Volodymyr Zelensky rend aux instances de lutte anticorruption ukrainiennes leur indépendance. Suite aux vives critiques de l'opinion ukrainienne et des alliés occidentaux, le président a fait savoir qu'il présenterait au Parlement un nouveau projet de loi invalidant la réglementation adoptée cette semaine. Quels enseignements peut-on tirer de ce revirement ?

Le président Trump hausse le ton face à la Russie. Il a prévu que l'Ukraine soit dotée d'armes américaines financées par l'OTAN, dont des missiles sol-air Patriot. Faute d'un accord qui mette fin à la guerre dans un délai de 50 jours, Washington imposera à la Russie et ses partenaires commerciaux des droits de douane pouvant atteindre un taux de 100 pour cent. La presse européenne analyse les changements que ces annonces sont susceptibles d'entraîner.

Le parquet ukrainien a ouvert une enquête contre Vitaliy Chabounine. Directeur de l'ONG Centre de lutte contre la corruption, il est l'un des militants les plus connus de la société civile du pays, et il est aussi volontaire dans l'armée. Dans le cadre de ses activités militaires, il lui est reproché d'avoir abandonné son poste et utilisé un véhicule à des fins personnelles. Les médias font part de leur inquiétude et de leur indignation quant à cette enquête.

Peu de temps après les pires attaques de missiles qu'ait subies l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe à grande échelle en 2022, la conférence annuelle sur le redressement de l'Ukraine se tient à Rome. L'UE a préconisé la création d'un fonds pour la reconstruction des secteurs critiques, complété par des investissements privés. Le président Zelensky a sollicité des aides pour la production de drones, l'approvisionnement en énergie et la défense antiaérienne, et demandé à ce que les fonds russes confisqués soient affectés à la reconstruction.

Donald Trump revient sur la décision prise la semaine passée de stopper les livraisons d'armes à l'Ukraine et demande d'examiner s'il serait possible de fournir un système supplémentaire de missiles de défense Patriot. Il a en outre vivement critiqué Vladimir Poutine, estimant qu'il débitait "beaucoup de conneries" et qu'il tuait "trop de gens". La presse européenne se penche sur le dernier revirement en date de la Maison-Blanche.

Le ministre russe des Transports, Roman Starovoït, a été limogé lundi sans que ne soient donnés de détails ou de raisons à cette décision. Il a été retrouvé mort quelques heures plus tard, une arme à feu à ses côtés. L'enquête est encore en cours, mais les autorités privilégient l'hypothèse du suicide. Certains éditorialistes établissent un lien entre ce décès et l'incursion militaire ukrainienne dans la région de Koursk, dont Starovoït avait été le gouverneur de 2019 à 2024.

Le gouvernement américain a annoncé vouloir stopper une partie des livraisons d'armes à l'Ukraine pourtant déjà promises. Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, une vaste étude est actuellement en cours pour savoir quels systèmes d'armes suspendre. Il a ajouté qu'il existait d'autres moyens efficaces de soutenir militairement le pays. Les commentateurs évoquent les raisons de ce rétropédalage et ses conséquences possibles.

L'Ukraine a mené dimanche l'opération secrète 'Toile d'araignée', une attaque de drones contre cinq aérodromes militaires russes, détruisant 41 avions, selon ses propres déclarations. Des vidéos ont permis de confirmer la destruction ou la détérioration de douze des bombardiers longue distance, situés dans les régions de Mourmansk et d'Irkoutsk. Les médias font le point sur les répercussions de l'attaque.

Le gouvernement russe a proposé de reprendre des négociations sur un cessez-le-feu à Istanbul lundi et compte formuler ses conditions dans un mémorandum. Dans le même temps, mercredi à Berlin, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reçu de la part du chancelier allemand Friedrich Merz des garanties d'aide militaire allemande d'un montant de cinq milliards d'euros.

Selon le chancelier allemand, Friedrich Merz, les restrictions liées à l'utilisation d'armes occidentales pour frapper des cibles militaires en Russie ont été levées. C'est le seul moyen de permettre au pays de se défendre de manière efficace, a-t-il fait valoir. Berlin a rejoint le groupe des autres alliés de l'Ukraine qui ont déjà autorisé les frappes avec les systèmes d'armes longue portée qu'ils fournissent. Si l'Allemagne dispose par exemple de missiles Taurus, elle n'en a toutefois pas encore livré à Kyiv.

La Russie a lancé des attaques massives contre l'Ukraine ce week-end, avec des centaines de drones et des missiles. Dans le même temps, un grand nombre de drones ukrainiens ont été interceptés dans la région de Moscou. Les deux belligérants avaient respectivement libéré un millier de prisonniers, soit le plus grand programme d'échange de prisonniers depuis le début de la guerre. Donald Trump a critiqué et le président Poutine, jugé "complètement fou", et le président Zelensky, dont toutes les déclarations "causent des problèmes", selon lui.

La guerre de la Russie en Ukraine est de plus en plus perçue comme un combat contre les valeurs occidentales dans leur ensemble, qui ne se cantonne pas aux moyens militaires. A plusieurs niveaux, les éditorialistes se demandent comment réagir aux ingérences – directes ou indirectes – émanant de la Russie.

Après son entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, le président américain Donald Trump avait lancé l'idée que le Vatican soit le lieu de pourparlers de paix dans la guerre en Ukraine. La cheffe du gouvernement Giorgia Meloni a proposé de soutenir le nouveau pape Léon XIV dans cette entreprise. Si l'on en croit le Wall Street Journal, les négociations pourraient commencer à la mi-juin.

Suite à la conversation téléphonique de deux heures qu'il a eue avec son homologue russe, Vladimir Poutine, le président américain, Donald Trump, a annoncé l'ouverture immédiate de négociations de paix en vue de mettre un terme à la guerre contre l'Ukraine, selon ses dires. De son côté, Poutine a déclaré vouloir faire cesser les combats, ce qui nécessiterait, selon lui, de trouver le moyen le plus efficace d'y parvenir. Dans la presse européenne, le scepticisme domine.

Un avion de chasse russe a brièvement pénétré mardi dans l'espace aérien de l'OTAN, après que la marine estonienne a tenté de contrôler un pétrolier qui naviguait sans pavillon en mer Baltique. Le navire faisait probablement parti de la "flotte fantôme" russe. La presse du pays revient sur l'incident.

Les chefs de gouvernement britannique, allemand et polonais ainsi que le président français ont rendu visite à Volodymyr Zelensky samedi. Ensemble, ils ont appelé Donald Trump depuis l'Ukraine et réitéré leur revendication d'un cessez-le-feu de 30 jours préalable à l'ouverture de négociations, faute de quoi de nouvelles sanctions seraient infligées à la Russie. Les médias européens commentent cette visite groupée et l'initiative des quatre Européens.

Ce vendredi, la Russie commémore la victoire de l'Armée rouge sur l'Allemagne nazie, il y a 80 ans, en organisant un grand défilé militaire. Les dirigeants d'une trentaine de pays – dont le Bélarus, la Chine, la Slovaquie et le Brésil – ont répondu à l'invitation. Les commentateurs mettent en lumière la symbolique de la cérémonie menée en grande pompe, sur fond de guerre russe contre l'Ukraine, mais aussi les motivations des invités de Poutine.

La fin de la guerre en Europe et la victoire sur l'Allemagne nazie seront commémorées partout sur le continent cette semaine. Comme à son habitude, la Russie organisera un grand défilé militaire le 9 mai. Le Kremlin s'efforce de faire un amalgame entre sa guerre d'agression en Ukraine et son engagement dans la Seconde Guerre mondiale, ce qui lui vaut les critiques de la presse européenne.

A l'issue d'âpres négociations, Ukraine et Etats-Unis ont finalement signé un accord sur l'exploitation des ressources minières ukrainiennes. Les deux parties ont évoqué un accord "historique" : il prévoit la création d'un fonds d'investissements commun dont les bénéfices seront, dans un premier temps, alloués à la reconstruction du pays. Les médias se demandent surtout en quoi cet accord peut être profitable à la sécurité et la souveraineté de l'Ukraine.

Le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky se sont retrouvés en marge des funérailles du pape François samedi, dans la basilique Saint-Pierre, pour parler de la guerre en Ukraine. La Maison Blanche a parlé d'un échange "très productif", Zelensky a déclaré que l'entrevue pourrait avoir une signification historique. Les journalistes débattent de la portée de cet événement.

Selon les dires de Donald Trump, Washington et Moscou seraient tombés d'accord sur des conditions pour mettre fin à la guerre en Ukraine : "Je crois que nous avons un deal avec la Russie", a déclaré le président américain, présentant comme une concession de la part de Moscou sa disposition à "mettre fin à la guerre au lieu de conquérir le reste du pays". Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait également déclaré que sur le principe, la Russie était "prête à conclure un accord". Ces derniers jours, Trump avait durement critiqué le refus de Zelensky de renoncer à la Crimée.

Ce mercredi à Londres, des représentants de l'Ukraine et d'importants alliés européens s'entretiennent sur les modalités d'une éventuelle solution de paix. Les Etats-Unis y sont représentés par l'émissaire spécial Keith Kellogg. Des déclarations des médias selon lesquelles Washington serait prêt à reconnaître le rattachement à la Russie de la Crimée, annexée par Moscou en 2014, et à écarter l'option d'une appartenance de l'Ukraine à l'OTAN sont au centre des pourparlers et font couler beaucoup d'encre.

Le samedi saint, Vladimir Poutine a annoncé une trêve de 30 heures, qui a aussi été adoptée par l'Ukraine. Si elle n'a été que partiellement respectée sur le front, les deux camps ont renoncé aux attaques aériennes. Alors que Washington menace de mettre fin à la médiation américaine si les belligérants ne faisaient pas preuve de bonne volonté, les chroniqueurs discutent de ce développement.

Le président Trump a qualifié de 'chose terrible' l'attaque de la ville de Soumy par des missiles russes, dimanche dans le nord-est de l'Ukraine, faisant plus de 30 morts. Les négociations russo-américaines doivent reprendre cette semaine, mais elles se limiteront à un cessez-le-feu en mer Noire. Les médias s'interrogent sur les chances d'aboutir de l'initiative de paix de Trump, et sur les leviers d'actions dont dispose l'Europe.

Dans la région de Donetsk, l'armée ukrainienne a capturé deux soldats chinois. Kyiv affirme en outre disposer d'informations selon lesquelles au moins 155 autres ressortissants chinois combattraient dans les rangs de l'armée russe. Pékin a démenti les accusations, les jugeant sans fondement. Des indices laissent penser que les soldats capturés pourraient s'être engagés dans l'armée russe de leur plein gré. Leur présence sur le front nourrit toutefois un narratif qui alarme les commentateurs.

Au moins 20 personnes, parmi lesquelles neuf enfants et adolescents, ont perdu la vie vendredi soir dans la ville ukrainienne de Kryvy Rih, après qu'un missile russe Iskander-M à sous-munitions s'est abattu sur un quartier résidentiel. 75 personnes ont également été blessées. Le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, parle de la frappe la plus meurtrière portée contre des enfants depuis le début de la guerre en Ukraine. Que cherche donc à atteindre l'armée russe avec de telles attaques ?

Les pourparlers de résolution de la guerre en Ukraine, initiés par les Etats-Unis, sont au point mort. Après que Poutine avait posé comme condition préalable une levée des sanctions contre la Russie et la tenue d'élections en Ukraine sous la surveillance de l'ONU, Donald Trump s'était déclaré en colère et furieux contre son homologue russe. De son côté, Kyiv a rejeté un nouveau projet d'accord de collaboration économique avec les Etats-Unis, au motif qu'il n'était pas recevable. Les observateurs sondent les chances de cessez-le-feu.

Russie et Ukraine seraient disposées à conclure un cessez-le-feu temporaire en mer Noire, également applicable aux attaques contre les infrastructures énergétiques. Les Etats-Unis ont indiqué que le but était de faire cesser les attaques contre les navires. Au titre de condition préalable, la Russie demande l'assouplissement des sanctions. Washington serait prêt à lâcher du lest concernant les exportations de céréales et d'engrais. Le flou persiste encore sur de nombreux détails, soulignent les chroniqueurs.

De nouvelles discussions pour un cessez-le-feu en Ukraine ont débuté en Arabie saoudite, sous forme de 'navette diplomatique' : après une rencontre entre émissaires ukrainiens et américains, des pourparlers doivent maintenant avoir lieu entre représentants russes et américains. Les entretiens se sont révélés constructifs et informatifs, a déclaré le ministre ukrainien de la Défense Rustem Umerov.

Volodymyr Zelensky a approuvé la suspension des attaques sur les infrastructures énergétiques pour une durée de 30 jours, convenue mardi par téléphone entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Poutine avait rejeté la proposition de Washington et Kyiv d'une trêve généralisée. Selon les déclarations de Trump, les Etats-Unis et la Russie veulent "se mettre rapidement au travail en vue d'un cessez-le-feu complet", et des pourparlers entre Etats-Unis et Ukraine sont prévus à partir de vendredi en Arabie saoudite.

La Russie se dit d'accord sur le principe avec la proposition américaine d'un cessez-le-feu de 30 jours dans la guerre en Ukraine : "L'idée en tant que telle est justifiée et nous la soutenons, mais des questions doivent être élucidées", a affirmé Vladimir Poutine, précisant qu'il faudra "s'attaquer aux causes profondes de cette crise". Autre problème à régler préalablement selon le kremlin, la présence militaire de l'armée ukrainienne dans la région de Koursk.

Après la proposition de paix conjointe de Washington et Kyiv, les regards sont rivés sur la réaction de la Russie, pays agresseur de l'Ukraine. Une délégation américaine de haut rang est à Moscou pour mener les négociations sur le sujet. Poutine, pour sa part, s'est rendu sur le front à Koursk, où les troupes russes ont repris un pan de territoire occupé par l'Ukraine. La presse européenne fait le point.

Le sommet organisé en Arabie saoudite tentera de trouver les moyens de mettre un terme à la guerre de la Russie contre l'Ukraine. Le dirigeant saoudien, Mohammed Ben Salman, rencontrera d'abord, chacun à leur tour, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis le ministre des Affaires étrangères américain, Marco Rubio. Mardi, des représentants des gouvernements américain et ukrainien entameront ensuite des négociations directes. La presse européenne évoque surtout l'infime marge de manœuvre que Washington concède à Kyiv.

Vendredi dernier, le bureau Ovale a été le théâtre d'une escalade verbale entre le président américain Trump et son homologue ukrainien Zelensky, devant les caméras, à propos de la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine. Trump et le vice-président Vance ont exigé de Zelensky qu'il consente à davantage de concessions en vue d'arriver à un accord et qu'il fasse preuve de plus de gratitude pour le soutien américain. Zelensky a insisté sur le fait que c'est la Russie qui n'a pas tenu ses engagements passés. Les commentateurs font état d'une rupture.

Le jour du troisième anniversaire de la guerre d'agression à grande échelle menée par la Russie en Ukraine, les Etats-Unis ont voté – avec la Russie, la Chine et d'autres Etats – en faveur d'une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU appelant à mettre une fin rapide à la guerre, mais qui ne qualifiait pas la Russie d'agresseur. Les Etats européens se sont abstenus. A l'Assemblée générale en revanche, une majorité des pays ont condamné l'agression. Les commentateurs évoquent un tournant.

Ce lundi marque le troisième anniversaire du lancement de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie. A cette occasion, les hauts représentants de l'UE, ainsi que plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement occidentaux se sont rendus à Kyiv. Ils se sont entretenus avec le président Zelensky de la réponse à donner au revirement de la politique étrangère américaine sous Trump, et aux moyens de soutenir l'Ukraine face à l'avancée des troupes russes.

Le président américain, Donald Trump, a lancé une violente attaque verbale contre son homologue ukrainien, qu'il met sous pression. Trump a intimé à Volodymyr Zelensky, qualifié de 'dictateur sans élections', de revoir rapidement ses conditions pour une fin de la guerre s'il ne veut pas 'se retrouver sans pays'. Les attaques de Trump surviennent après l'appel téléphonique avec Poutine et la rencontre à Riyad des ministres russe et américain des Affaires étrangères. La presse européenne condamne majoritairement les déclarations de Trump, tant sur le fond que sur la forme.

Lors d'un sommet sur l'Ukraine lundi à Paris, les dirigeants de sept pays de l'UE, du Royaume-Uni, mais aussi de l'UE et de l'OTAN, s'étaient proposés de définir une position européenne sur la résolution du conflit avant la rencontre russo-américaine à Riyad. Depuis, la question d'une force d'interposition européenne est au cœur des discussions. Les commentateurs analysent la situation et le message que ce sommet envoie au monde.

En contrepartie du maintien du soutien militaire et financier de Washington à Kyiv, le président américain, Donald Trump, a demandé un accès aux minerais précieux ukrainiens. Une proposition similaire figurait déjà dans le "plan de victoire" présenté en septembre par le Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien vient désormais d'indiquer que cette proposition serait caduque en l'absence de véritables garanties de sécurité.

Le président américain, Donald Trump, s'est entendu mercredi par téléphone avec son homologue russe, Vladimir Poutine, pour entamer "sans tarder" des négociations de paix dans la guerre en Ukraine. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé que Moscou était disposé à dialoguer. Trump a parlé ensuite avec Volodymyr Zelensky - une "discussion positive et détaillée", selon le président ukrainien. La presse se demande toutefois si l'Ukraine et l'Europe auront suffisamment voix au chapitre.

Dans une interview, le président américain Donald Trump a déclaré s'être entretenu avec le président russe Vladimir Poutine sur la fin de la guerre en Ukraine. Il n'a pas précisé à quel moment exact cette conversation a eu lieu. Le Kremlin n'a ni démenti ni confirmé l'information. Les commentateurs rappellent le contexte et font part de leurs doutes et de leurs prudents espoirs.

Dans son discours d'investiture, le président américain, Donald Trump, n'avait rien dit sur la guerre en Ukraine. Sur son réseau Truth Social, il adresse désormais un message à Vladimir Poutine : "STOPPEZ cette guerre ridicule !" Et affirme que si une solution ne se profilait pas rapidement, il devrait imposer aux exportations russes "des taxes, des droits de douane et des sanctions considérables". Selon le Wall Street Journal, Trump a donné 100 jours à son négociateur, Keith Kellogg, pour obtenir un accord de paix.

Le président américain élu Donald Trump veut rencontrer le président russe Vladimir Poutine prochainement pour parler de la guerre en Ukraine. Trump a affirmé savoir que Poutine souhaitait une rencontre et se préparer à un entretien dans un proche avenir. "Nous devons mettre fin à cette guerre", a-t-il déclaré depuis sa résidence de Mar-a-Lago. Une initiative qui suscite des commentaires partagés.

En 2024, l'Ukraine a essuyé des revers dans sa guerre de défense contre l'invasion russe. Ni l'offensive de Koursk lancée en août, ni l'autorisation tant attendue d'attaquer des cibles militaires situées en Russie avec des armes importées ne se sont soldées pour Kyiv par la percée espérée. Le regard braqué sur le futur président américain, le monde entier se demande si Trump pourra contraindre les belligérants à entamer des négociations et à quoi elles mèneront.