Vendredi, l'affaire semblait conclue : Netflix et Warner Bros avaient annoncé, dans une déclaration conjointe, le rachat de la société de production pour environ 71,3 milliards d'euros. Mais les autorités de régulation, qui n'ont pas encore avalisé la transaction, ne sont pas les seules à avoir exprimé des réserves. Le président américain, Donald Trump, a aussi critiqué cette acquisition. Le studio Paramount a réagi en présentant une offre de près de 93 milliards d'euros.
Après la publication, vendredi, de la nouvelle stratégie nationale de sécurité de l'administration américaine, l'Europe a du mal à réagir. Il est indiqué dans le document que l'Europe s'expose à un "effacement civilisationnel" et que l'Amérique devra "aider ses alliés politiques en Europe" à corriger leur trajectoire. Les éditorialistes mettent en garde contre une ingérence dans la politique intérieure européenne.
L'UE veut harmoniser les règles en matière de droit d'asile : les ministres européens de l'Intérieur se sont notamment mis d'accord pour faciliter le rejet des demandes d'asile et établir une liste de "pays d'origine sûrs" permettant d'accélérer les expulsions. De plus, des transferts à l'intérieur de l'UE et la possibilité de mettre en place des "centres de retour" dans des "pays tiers sûrs" sont prévus. La presse est divisée.
Les agriculteurs grecs protestent contre la hausse des coûts de production et les retards de paiement de subventions. Les mobilisations, émaillées de violents affrontements lundi, sont aussi liées à l'enquête sur les fraudes aux subventions agricoles européennes, le scandale de l'OPEKEPE. La presse évoque une situation désastreuse et cherche des responsables.
Il y a un an, le groupe islamiste HTC et ses alliés, sous l'égide d'Ahmed Al-Charaa, chassaient le dirigeant Bachar Al-Assad du pays. Son clan a dominé la Syrie pendant 50 ans et plongé le pays dans une longue guerre civile. A l'occasion de cet anniversaire, le président intérimaire, Ahmed Al-Charaa, a appelé les Syriens à l'unité. La presse tente de faire le bilan.
En raison d'un manque de transparence sur les publicités et les comptes utilisateurs, la Commission européenne a infligé une amende de 120 millions d'euros à la plateforme X. Elon Musk, propriétaire de X, a réagi en demandant la dissolution de l'Union européenne : "L'UE devrait être abolie et la souveraineté rendue aux différents pays", a-t-il écrit samedi sur X.
Le président français, Emmanuel Macron, a effectué une visite de trois jours en Chine. Sur des questions centrales, comme l'excédent commercial chinois et la position de Pékin vis-à-vis de la Russie, il n'y a pas eu d'avancée majeure. A son retour, Macron a menacé la Chine de conséquences, si celle-ci ne faisait rien pour ouvrir son marché intérieur. La presse européenne se demande qui a le plus de leviers.
Selon la presse, la Banque centrale européenne a rejeté le projet qui consisterait à aider l'Ukraine en ponctionnant les actifs russes gelés. Elle refuse de garantir un prêt de réparation, car celui-ci enfreindrait le droit européen des contrats. La Belgique exprime elle aussi des doutes quant à la sécurité juridique du projet. Les éditorialistes s'interrogent sur les raisons de ce scepticisme et sur l'existence d'alternatives.
Lundi, les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner ont discuté pendant cinq heures avec Vladimir Poutine dans le but de trouver une solution de paix en Ukraine. Selon le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, un accord n'aurait été trouvé que "sur certains points", et Washington et Moscou auraient encore "beaucoup de travail". Le président américain, Donald Trump, a indiqué que sa délégation avait eu le sentiment que Poutine était intéressé par la paix. A quoi l'Europe doit-elle s'attendre ?
L'UE s'apprête à assouplir les règles pour les aliments génétiquement modifiés. Des négociateurs du Parlement européen et des pays membres ont trouvé un accord pour exempter de l'étiquetage des produits qui font muter les génomes existants sans pour autant ajouter de gènes d'une autre espèce. Qu'elles en seront les conséquences ?
La voie est libre, désormais, pour qu'Andrej Babiš prenne la tête du gouvernement tchèque. Le président, Petr Pavel, le nommera Premier ministre mardi prochain. Auparavant, le multimilliardaire avait indiqué vouloir se séparer de son entreprise Agrofert pour mettre fin au conflit d'intérêts existant. Pavel l'avait sommé de régler la question pour accepter de le nommer. La presse tchèque fait le point.
L'ancienne cheffe de la diplomatie européenne et actuelle rectrice du Collège d'Europe à Bruges Federica Mogherini, le haut-fonctionnaire européen Stefano Sannino et un conseiller de Mogherini ont été inculpés dans une affaire de corruption : le Parquet européen enquête sur des soupçons de favoritisme dans l'attribution d'un programme de formation à l'établissement. Les éditorialistes s'interrogent sur les causes et les conséquences de cette affaire.











