Donald Trump a réitéré les critiques contre l'Europe précédemment émises dans la stratégie de sécurité américaine. Dans une interview accordée à Politico, il a déclaré que les dirigeants européens étaient trop "faibles" et "politiquement corrects", qu'ils avaient échoué dans le contrôle migratoire et dans la résolution du conflit avec l'Ukraine. Les commentateurs européens se demandent comment l'Union doit réagir et se positionner.

Dans la tâche difficile visant à ficeler le budget français pour 2026, le gouvernement du Premier ministre, Sébastien Lecornu, progresse : grâce à un compromis passé avec les socialistes et en dépit d'abstentions dans son propre camp, l'Assemblée nationale a adopté à une courte majorité le poste de la sécurité sociale, qui représente une part importante du budget. Mais pour la presse, il reste encore de nombreux obstacles surmonter.

Lors d'une réunion informelle, les représentants des Etats membres du Conseil de l'Europe ont initié des démarches qui pourraient déboucher sur une modification, au niveau des questions migratoires, de la Convention européenne des droits de l'homme, adoptée en 1950. Il y a quelques mois, le Danemark et l'Italie avaient demandé un "recalibrage" de la Convention, afin de donner plus de marge de manœuvre aux Etats en matière de contrôles frontaliers, d'expulsions et de lutte contre les passeurs.

L'Espagne, l'Irlande, l'Islande, la Slovénie et les Pays-Bas ont annoncé ne pas vouloir participer au 70e Concours Eurovision de la chanson, à Vienne. En cause pour les radio-télévisions concernées, la présence d'Israël à l'évènement, dont elles réprouvent les actes dans la guerre à Gaza. L'Union européenne de radio-télévision (UER) avait fait savoir la semaine dernière que tous les membres de l'UER pouvaient participer au concours s'ils le souhaitaient.

En Australie, une loi qui interdit l'utilisation des réseaux sociaux aux moins de 16 ans va entrer en vigueur ce mercredi. Les opérateurs des plates-formes devront s'assurer que les mineurs ne pourront plus ouvrir de compte. L'occasion pour les chroniqueurs européens de s'interroger sur l'utilité et l'efficacité d'une telle mesure.

Lors d'une rencontre à Londres, lundi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, se sont entretenus sur la guerre en Ukraine. Le "plan de paix" en 28 points des Etats-Unis a notamment été ramené à 20 points, afin d'en éliminer les positions "hostiles à l'Ukraine". Une fois qu'on se sera accordé sur ses modalités, le plan sera soumis à Washington.

Vendredi, l'affaire semblait conclue : Netflix et Warner Bros avaient annoncé, dans une déclaration conjointe, le rachat de la société de production pour environ 71,3 milliards d'euros. Mais les autorités de régulation, qui n'ont pas encore avalisé la transaction, ne sont pas les seules à avoir exprimé des réserves. Le président américain, Donald Trump, a aussi critiqué cette acquisition. Le studio Paramount a réagi en présentant une offre de près de 93 milliards d'euros.

Après la publication, vendredi, de la nouvelle stratégie nationale de sécurité de l'administration américaine, l'Europe a du mal à réagir. Il est indiqué dans le document que l'Europe s'expose à un "effacement civilisationnel" et que l'Amérique devra "aider ses alliés politiques en Europe" à corriger leur trajectoire. Les éditorialistes mettent en garde contre une ingérence dans la politique intérieure européenne.

L'UE veut harmoniser les règles en matière de droit d'asile : les ministres européens de l'Intérieur se sont notamment mis d'accord pour faciliter le rejet des demandes d'asile et établir une liste de "pays d'origine sûrs" permettant d'accélérer les expulsions. De plus, des transferts à l'intérieur de l'UE et la possibilité de mettre en place des "centres de retour" dans des "pays tiers sûrs" sont prévus. La presse est divisée.

Les agriculteurs grecs protestent contre la hausse des coûts de production et les retards de paiement de subventions. Les mobilisations, émaillées de violents affrontements lundi, sont aussi liées à l'enquête sur les fraudes aux subventions agricoles européennes, le scandale de l'OPEKEPE. La presse évoque une situation désastreuse et cherche des responsables.

Il y a un an, le groupe islamiste HTC et ses alliés, sous l'égide d'Ahmed Al-Charaa, chassaient le dirigeant Bachar Al-Assad du pays. Son clan a dominé la Syrie pendant 50 ans et plongé le pays dans une longue guerre civile. A l'occasion de cet anniversaire, le président intérimaire, Ahmed Al-Charaa, a appelé les Syriens à l'unité. La presse tente de faire le bilan.

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