A Gaza, l'armée israélienne a tué cinq journalistes de la chaîne Al Jazeera, dont le correspondant Anas Al-Sharif, 28 ans. Dans son communiqué, Tsahal a qualifié Al-Sharif de "terroriste se faisant passer pour un journaliste de la chaîne Al Jazeera". Pour les chroniqueurs, l'élimination de journalistes marque le franchissement d'une énième ligne rouge dans la guerre à Gaza.
Les dirigeants arménien et azerbaïdjanais, Nikol Pachinian et Ilham Aliev, ont signé samedi à Washington un accord de paix négocié sous l'égide des Etats-Unis. Selon le président américain, Donald Trump, les deux parties se sont engagées à mettre définitivement fin aux combats, à engager des relations commerciales et diplomatiques, à ouvrir des liaisons routières, et à respecter mutuellement leur souveraineté et leur intégrité territoriale. Une opportunité pour la région ?
Des reportages ont suscité une polémique en Pologne sur l'affectation de subventions européennes dans le cadre du Plan national de relance (KPO). Dans l'hôtellerie et la restauration, des fonds ont par exemple été alloués à l'achat de yachts, de saunas ou de solariums. Pour les critiques, il s'agit d'un abus du plan de relance, visant à renforcer l'économie post-Covid. Jusqu'à présent, la sollicitation des fonds du KPO a été considérée comme la plus grande réussite de la coalition gouvernementale de Tusk.
Le cabinet de sécurité israélien a approuvé le plan de Nétanyahou visant à conquérir la ville de Gaza et à étendre les opérations sur la bande de Gaza. L'objectif n'est pas d'occuper Gaza, a déclaré le Premier ministre. La région doit être démilitarisée et placée sous une administration civile non israélienne. Les critiques fusent dans la presse européenne.
Un gigantesque pont suspendu doit relier la Sicile à la péninsule italienne à partir de 2032. C'est ce que prévoit un projet approuvé la semaine dernière par un comité interministériel. L'ouvrage, dont les coûts sont budgétés à 13,5 milliards d'euros, serait le plus grand pont suspendu du monde, avec une portée de 3 300 mètres, et devrait être en mesure de résister à des séismes de grande magnitude (un tremblement de terre avait détruit Messine en 1908). Les chroniqueurs critiquent le projet.
Le président américain, Donald Trump, et son homologue russe, Vladimir Poutine, semblent envisager très prochainement des pourparlers sur la fin de la guerre en Ukraine. La rencontre pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine. Poutine a rejeté la participation du chef d'Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky. Les commentateurs entrevoient de multiples obstacles, mais décèlent aussi une certaine dynamique.
Les nouveaux droits de douane américains sur les importations d'environ 70 Etats sont entrés en vigueur jeudi. La Suisse est particulièrement affectée, avec des tarifs douaniers de 39 pour cent. L'actuelle présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, a effectué une visite éclair à Washington pour tenter d'obtenir un accord moins défavorable à l'économie suisse, fortement tributaire des exportations – en vain. La presse du pays tente de panser ses plaies.
La municipalité de Jumilla, en Murcie, dans le sud-est de l'Espagne, a interdit aux musulmans d'utiliser les espaces publics pour célébrer leurs fêtes religieuses. La décision, prise par les politiques locaux des partis de droite PP et d'extrême droite Vox, viole ouvertement la Constitution espagnole. La Conférence épiscopale espagnole l'a elle aussi fustigée.
Les représentants de près de 170 Etats sont réunis depuis mardi à Genève pour discuter des moyens de réduire la pollution de l'environnement par les déchets plastiques. La précédente session de négociations avait échoué en raison de l'opposition des pays exportateurs de pétrole. Les éditorialistes européens se demandent comment parvenir à un accord, et s'interrogent sur son contenu potentiel.
La ville japonaise d'Hiroshima a fait retentir la cloche de la paix et observé une minute de silence en hommage aux victimes du bombardement atomique qui a dévasté la ville, il y a 80 ans. Des dizaines de milliers de personnes avaient perdu la vie lors de ce qui aura été la première utilisation de l'arme nucléaire, par les Etats-Unis. Sur fond de commémorations, les éditorialistes européens débattent des mécanismes de dissuasion et des risques de guerre.
Ion Iliescu, premier président de la Roumanie postcommuniste, est décédé le 5 août à l'âge de 95 ans. Ses obsèques se déroulent ce jeudi, lors de funérailles d'Etat. Jusqu'à la fin de sa vie, il est resté visé par une enquête pour crimes contre l'humanité, en lien avec son rôle présumé dans les événements de la révolution de 1989. La presse roumaine livre une lecture contrastée de son héritage politique.
A quelques jours de l'expiration de l'ultimatum lancé par les Etats-Unis à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, l'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, est arrivé à Moscou. Le programme de sa visite n'a pas été rendu public, mais une rencontre avec Vladimir Poutine ne semble pas exclue. Les observateurs européens s'interrogent sur les résultats à attendre de ce déplacement.